20 novembre 2022

Bonsoir à tous,
Mon premier passager clandestin a aponté cette nuit entre mes pieds, le temps de le prendre en photo pour vous le montrer et de le remettre à l'eau. Je pense qu'il a survécu. Mais dites-donc, c'est petit, mais ça pue !!
Il s'agit d'un poisson volant, qui vole au-dessus des vagues pour échapper aux gros poissons qui, comme c'était samedi soir, devaient chercher des tapas pour l'apéro.
Je vous envoie la photo.
Aujourd’hui, le soleil n'est pas apparu, mais la température de l'eau est passée à 20°C et je suis la journée en Tee-Shirt.
Ça glisse sous spi tangonné, je fais des moyennes de 6,5 noeuds par 24h, c'est moyen, mais c'est en route directe. Je pense changer de spi demain, pour passer en asymétrique, sans tangon, c'est un peu plus facile à gérer si le vent augmente car il n'oblige pas d'être porté par un tangon. De plus, les angles de routes possibles sont plus nombreux.
Enfin en cas d'empannage, la manœuvre des deux tangons à gérer seul n'existe plus car ce spi asymétrique est glissé dans une chaussette.
Ce qu'on appelle une chaussette, c’est une gaine qui part du point haut du spi (son point de drisse) et qui le recouvre jusqu'en bas : son point d'amure et son point d'écoute.
Il suffit de hisser cette chaussette en tête de mat, le spi est donc ramassé à l'intérieur de la chaussette, et il ne prend pas le vent, puis lorsque le point d'écoute et le point d'amure sont réglés, de faire coulisser cette chaussette vers le haut grâce à un va-et-vient qui reste au niveau du pont. Au fur et à mesure que la chaussette monte, le spi se déploie pour retrouver sa forme de ballon. Pour ramasser tout cela, on fait de même en descendant la chaussette de la tête du spi vers le bas.
Beaucoup plus simple lorsqu'on est seul d'avoir un spi dans une chaussette plutôt que de devoir le récupérer à la main avec le risque que le vent prenne dedans ou qu'il parte dans l'eau. C’est le cas du spi symétrique que Pen Duick 3 porte en ce moment et qui n'a pas de chaussette.
Donc attention à la manœuvre.
Bonne nuit,
Arnaud

Photo Mikael Largy